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le journal intime d'une borderline

16 mai 2011

5/01/10

C'était un con ! Indigne de mon amour, ce n'éait pas moi le monstre. Au lieu de m'accuser, j'aurais du me rendre compte avant qui il était !

Il s'est foutu de moi, il a joué mais aujourd'hui je suis délivréede cet amour insignifiant, il ne méritait pas mon amour inconditionnel. Je suis si naive parfois, je donnais tout au détriment de moi-même, pendant qu'il en sautait une autre.

Aujourd'hui est celui d'une nouvelle année. Camille est revenue, cette vivante, cette force, cette envie de folie, d'amour, de passion. Je suis revenue. Je ressens ces papillonements en moi, l'envie de tout, l'envie de rien. Mon trouble est toujours là mais en ce moment il me laisse du répit, de l'espoir et même de la joie de vivre.

J'espère que tout continuera ainsi, sans lui dans ma vie, plus jamais, mais avec un autre avec qui je ferai un bout de chemin.

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16 mai 2011

3/12/09

Mes cours m'éclairent jour après jour mais me font si mal par leur lien avec mon trouble. Je ne sais pas si je vais bien, mal ou pour une fois c'est "gris".

Je deviens de plus en plus paranoiaque, le sentiment de rejet est toujours aussi présent dans mes pensées et la trahison d'autant plus. Je n'ais plus mes règles depuis 2 mois, depuis que je ne suis plus avec lui. Est ce un dérèglement hormonal ou alors je suis enceinte ? je pense que c'est à cause du fait que j'ai avaler plusieurs plaquettes de pilule quand j'étais pas bien. La surconsommation de pilule ne provoquerait pas la stérilité ? je ne sais pas mais ce serait pire que tout. J'aurais "donné" mon utérus à un homme, sans espoir de le récupérer pour avoir un bébé avec le bon. Avec le recul, j'avais tellement mal le landemain, je n'arretais pas de vomir, j'avais un mal de tête enorme avec une sensation d'avoir perdu quelque chose.

16 mai 2011

23/11/09

Aujourd'hui j'ai un vide énorme, je me sens tellement seule. Tellement seule, sans lui, sans ses bras. Il était là tout le temps, maintenant il n'est jamais là. Je me retrouve seule face à mes démons pendant que lui à fait sa superposition.Avant de me quitter, il s'est assuré d'avoir quelqu'un qui serait là pour lui, et moi, il m'a oublié.

Quand le vide intérieur ne m'atteint pas c'est le vice qui arrive, je deviens mauvaise. qu'ai-je fais pour ressentir comme ça ? j'aimerai tellement que les autres ressentent comme je ressens, il me comprendrait et verrait d'ou vient cette souffrance.

J'ai encore une telle haine, un gros pincement au coeur pour un "enculé". J'ai tout donnée, tout : mon coeur mon corps, mes secrets, mes pensées. Il a marché dessus ! comme c'est douloureux, il m'a réduit à néan en quelques mots.

Je suis tellement mauvaise, je donne l'espoir que j'aurais aimé que l'on me refuse. Tout ce mal me revient en pleine face. Je ne mérite rien de bien, je joue avec les gens sans m'en rendre compte, je veux les faire souffrir, je veux qu'ils comprennent, je ne veux pas être seule face à tout cela. C'est si égoiste de vouloir faire partager sa douleur, si pathétique.

Pauvre con, je m'en sortais et t'es entré dans ma vie, t'as tout bouleverser, t'as foutu 6 mois d'efforts en fumée, tu as gaspillé mon energie, tu as tué une partie de moi, celle qui aidait les autres à se relever.

Ou es tu ? tu avais juré d'etre toujours là quoi qu'il arrive, ces mots raisonnent en boucle dans ma tête, augmente mon rythme cardiaque. J'ai tellement envie de crier, de te frapper et que tu me prennes en même temps dans tes bras. C'est pathétique, trop pathétique. Je suis détruite.

Tout ces hommes se sont moqués de moi, et je pensai que toi tu serais différent. J'ai voulu le penser tellement fort que la chute, que la chute m'a fait mal, elle m'a anesthésiée sur une courte durée du moins.

Tout les jours je pense à lui et il ne le mérite pas. Laissons faire le temps, 1 mois et demi déja, courage Camille.

16 mai 2011

18/11/09

Ce soir, ça va aussi mais mon esprit est tourmenté. J'essaye de trouver un but à ma vie mais j'ai tellement de mal à accepter qui je suis, je me suis toujours sentie différente mais je me disais que c'était l'âge et qu'à l'âge adulte je serai normale, équilibrée.

J'ai si peur de souffrir ou de refaire souffrir les gens que j'aime, j'ai peur de mes pensées, j'ai peur de me lever le matin. J'ai peur, je me protège, j'évacue, je me reconstruit et cela continuellement. J'ai peur de moi, de qui je suis réellement. Je n'arrive pas à me situer. Tout est si dur, si compliqué, comme moi.

Il y a tellement de choses que j'aurais voulu lui dire quand il m'écoutait encore, j'aurais voulu être autrement avec lui mais c'est mon trouble, ça me culpabilise, c'est peut etre juste moi après tout, le trouble n'est pas responsable de tout.

"Je t'aime", ces mots me dégoutent, ou du moins l'usage qu'on en a fait.

Devrai-je leur dire qui je suis, devrai-je leur dire qu'il y a cette chose en moi ? je ne pense pas, ma seule expérience là dessus m'a montrée que l'annonce de celle-ci ne génère qu'imcompréhension, peur, ou enervement.

Mon trouble bien que médicalement reconnu, n'est pas acceper par la société comme tout autre maladie, hormis ma honte c'est la raison pour laquelle je le cache, que je cache ce handicap émotionnel.

16 mai 2011

17/11/09

Aujourd'hui ça va mieux, je me raccroche aux personnes que j'aiment. Je sais que demain je pourrais me sentir tellement mal que mon coeur se serrera.

Nous étions deux, il était là au quotidien, je m'étais habituer à sa présence, à affronter ce quotidien à deux. J'avais quelqu'un qui était là pour moi mais que mon trouble à fait fuir. Trop inssuportable ! Il m'a laisser tomber et à donner à une autre ce qui était miens : son coeur, son corps. Cette trahison me ronge, je pense à lui mais je me l'interdit, rien n'est plus possible, la tâche est énorme dans notre histoire.

Je veux croire en quelqu'un d'autre, j'y crois, je m'accroche à cet inconnu quelque part.J'ai si peur de me rattacher, de souffrir encore. J'encaisse, je me rendurçi mais cela m'épuise. J'ai si peur de tout donner, de me redonner moi même.

Je vois toutes mes émotions, réactions, comportements d'un point de vue objectif, les analysent, je veux les changer mais ils me dominent.

Aujourd'hui tout va bien mais je m'inquiète pour demain, pour tous les jours à venir...je suis incontrolable émotionellement.

Il me manque, cela aurait fai 10 mois aujourd'hui, je me retiens de le rappeler.

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15 mai 2011

13/11/09

Camille, tu as crus que tu étais plus forte que cette saloperie, tu t'es éfforcée de mettre de coté tes pensées négatives mais elles te reviennent en pleine face quand tu t'y attend le moins. Tu dépéris de jour en jour, regarde toi ! La petite boule est devenu une jeune femme qui maigrit de jour en jour, fume de plus en, plus, boit pour tout oublier et qui ne dort plus.

Regarde ces cernes qui prennent la moitié de ton visage ! Camille ou es tu ? tu me manque, enfin je pense. Mes souvenirs ne me rappellent que souffrance. Les 2 hommes qui ont réeussi à t'aimer tu ne leur à causer que perte, tu as surement voulu les faire souffrir autant que tu souffres.

Ces relation t'ont pris le reste de naiveté qui te restait. Tu as cru pouvoir aller mieux grace à eux, tu as cru qu'ils donneraient tout pour que tu ailles mieux, tu y a cru, tu as voulu y croire, mais tu savais très bien que tout l'amour du monde n'aurait servit à rien. Pourtant, tu as continuer à tout donner, sans tabou, du meilleur au pire ! et c'est ce que tu es le meilleur ou le pire !

Regarde toi Camille,tu es si triste, cette chose te bouffe petit à petit. Tu es devenu si froide, si dur, si intransigeante, si inconfiante en toi, l'amour, les autres.

Petite fille qui voyait l'avenir avec tellement d'espoir, ne savait pas que l'avenir ne lui réservait pas de très bonne chose, l'ignorer m'a sauver mais m'a berçer de tellement d'illusion. Petite fille a grandi mais ne sait pas qui elle est, quel role elle doit jouer dans cette vie.

Camille ne sait plus..

Camille, regarde toi, tu n'arrivera jamais à touver l'équilibre, tu passes de sentiments insupportable à un vide interne énorme, comme si tu étais de pierre.

Camille, es tu ce monstre froid et impitoyable ou es tu cette petite fille en pleurs ? peut tu etre les deux ?

Camille, tu n'avais parlé de ça à personne, c'était une bonne chose, puis tu l'as dit à cet homme, tu lui aurais donner ton âme, tu lui as dit car tu voulais de l'aide. Tu ne l'as pas reçu .Tu suffoquais.

Camille, je t'admire, tu es si forte, Camille, tu es si faible, je te hais.

Camille, ton comportement empêche quiquonque de t'aimer, tu n'es pas saine et ils le savent, le sentent.

Camille, tu es si fatiguée de penser, alors tu t'empeche toute activité qui te laisserait avoir des pensées noires.

Camille, tu es si jeune et pourtant tu te sens déjà si usée par la vie.

De belles choses t'attendent, tu le sais, mais tu sais aussi que tu feras tout pourir, comme un poison, comme une poisse vivante

Camille, il est 5h30 du matin et tu ne dors pas

Camille, réveille toi, je t'en supplie, ne me laisse pas comme ça, vient m'aider, vient m'aider à vivre plus qu'à survivre. La douleur est si forte qu'elle me compresse le coeur, si souvent, trop souvent, trop longtemps. J'ai si mal, pourquoi es-ce tombée sur moi ? qu'est ce que j'ai fais ? Je veux être normal, je veux ressentir normalement.

Camille, tu es tellement entourée mais tellement seule par ce que tu es.T 'adapter tu as su, pour masquer à tes connaissances le monstre qui se cache en toi, ne pas trop se confier pour ne pas être démasquée.

Camille, tu as goutée à l'amour une première fois, il t'as laisser un gout amer, une douleur tellement forte que la mort dominait toutes tes pensées, Tellement dure que mourrir était plus facile que vivre, Tellement puissante qu'elle t'as enlever le moindre espoir Camille. Tu es morte à cet instant, c'était tellement apaisant, pourtant tu es revenu et tu as remonté la pente pendant de très longs mois. Tu avais trouver la stratégie.

Puis tu as rencontré un homme, tu ne voulais pas le laisser t'aimer, tu ne voulais pas l'aimer, tu savais ce qui allait se passer.Tu lui as dis que tu avais peur, il t'as dis fais moi confiance, je ne te ferais pas souffrir. Savait il que sa promesse était irréalisable ? non surement pas mais toi tu le savais. Tu as voulu y croir mais l'amour t'as tué à petit feu, la peur t'as assomé, l'innatention t'as tendu ce cutter, la souffrance t'as priver d'appétit, la haine t'as rendu mauvaise. La fin est là, tu le savais, tu ne dois pas aimer ni être aimée.

Tu es encore plu amer, si usée Camille ? Sont ils partis avec le bon qu'il y avait en toi ? Camille tu n'as pas le droit de revivre ça, tu n'as pas le droit de réduire la vie de quelqu'un en le laissant t'aimer.

Camille, la route que tu suis n'es pas aménagée pour 2. Camille fait seule ce chemin.

15 mai 2011

02/07/09

Cet épisode de trouble borderline s'était dissipé. Camille, il n'y a pas de miracle, rappelle en toi, le trouble ne partira jamais, tu es malade.

Presque 6 mois sans "crise", uen relation me réouvre les yeux sur ce que je suis : "borderline" : tellement de souffrance, de stress, de questions qui m'obsèdent, tellement de sensibilité...

Mes journées sont rythmées par la tristesse, l'angoisse constane, les crises, la suceptibilité. Toute mon énergié passe à controler, repousser, organiser, optimiser. Les conséquences son les pleurs, l'enervement, les coleres, le sentiment d'incompréhension.

Ma relation acuelle me fait énormément souffrir, j'ai tellement peur de refaire une dépression avec cet ennui, lassitude de la vie... je sens que je m'en rapproche. Je suis prisonnière de moi-même. Les mutilations ont repris malgré que je me contient depuis peu, l'envie de mourrir réapparait parfois, comme avant, mais elle n'est pas redevenu obessionnelle, elle est passagère. J'aime au fond la vie mais suis-je assez forte pour la vivre en n'en profitant plus qu'en n'en souffrant ?

Prisonnière de moi-même, mais aussi de ma relation. C'est depuis qu'elle à commencer que je replonge, pourquoi m'acharnée sur une relation vouée à l'echec ? je n'arrive pas à m'en défaire.

J'ai tellement besoin de paix, de calme, je suis si fatiguée psychologiquement, si fatiguée par la deception que me procure les gens que j'aime, si fatigué par les trahisons. J'étais si pure, si naive.Ce monde, ces gens m'ont mis uen claque dans la gueule. Non Camille la vie n'est pas un conte de fée, ce monde pervers m'a perverti à son tour. Je ne le supporte pas.

Je n'arrive plus à faire semblant que tout va bien. Je sais aujourd'hui qu'on ne peut faire confiance à personne. La seule chose qui me maintient en vie est l'avenir, un avenir meilleure donc l'espoir, cela repousse la dépression. Quand je n'aurais plus d'espoir je saurai que je serai un danger pour moi, danger que je verrai comme une solution, comme une paix presque atteinte.

L'echec amoureux peut m'y mener, professionnel aussi. L'amour je n'y crois plus vraiment, tout s'est toujours tellement mal passé, ca me tire vers le bas et me prend tellement d'energie et de temps, que je devrais utiliser pour moi, pour controler ce cerveau defaillant ou peut etre trop clairvoyant sur ce monde, un cerveau, un coeur, une âme pas fait pour supporter tout ce mal.

2 personnes combattent en moi pour prendre le controle, je ne sais pas qui je suis, je sais mon nom, mon prénom mais qui suis-je réellement ? 2 personnes se confronten sans pouvoir cohabiter. J'ai peur de moi même, l'emprise de l'alcool me délivre momentanément de tout ça jusqu'au drame... mais j'ai besoin de cette légereé, de ce oubli de la réalité tel que je le voit.

A ma tentative, quand je partais petit à petit, j'étais dans un état de bien-être intense, j'avais préparé le matelas ou j'allais mourrir. Un mix de whisky, d'antidépresseurs, de somnifères et d'autres médicaments et je partais...Le réveil s'est fait dans une micro-sale. Il s'est fait en pleurs, seule avec des électrodes, moniteur cardiaque plus trou noir, jusqu'au prochain réveil. les parents : " pourquoi camille pourquoi ? " tellement de mal, de pleurs. J'ai promis de ne plus recommencer, je tiens à cette promesse mais la souffrance rend tellement égoiste par la douleur qu'elle engendre. Une douleur qui ne peut même pas être évaluée. Si je la revie, je ne la supporterai pas.

J'ai besoin d'un allié, quelqu'un qui m'aime avec passion, comme moi j'aime avec passion, quelqu'un qui ferait tout pout moi comme moi je ferai tout pour lui.

Peut être suis-je la seule à aimer sans limite. Peut être ne suis-je pas faite pour vivre en couple, je suis nocive.Je sais au fond de moi que je suis mauvaisepour ceux que j'approche.

C'es ainsi, encore une fois je continue à me battre, pour longtemps j'espere jusqu'a ce que je n'ai plus de force !

 

15 mai 2011

14/01/2009

Je suis malade, j'ai enfin le nom de ce qui me ronge depuis toujours. J'ai un trouble de la personnalité borderline. Il y a enfin un mot pour definir mes maux.

Conclusion de la révélation : il faut que j'apprenne à vivre avec, pas de remède miracle comme des antibiotiques pour traiter les infections. Juste un travail continuel à faire.

Mais comment vivre sereinement avec un poid psychologique si lourd ? Vivre avec tout cela en sachant que cela fait partie de moi, tout en sachant qu'une chute, qu'une crise peut si vie arrivée. Des émotions multipliées par 10, par 100, des obsessions, des peurs constantes qui demande de l'energie, des efforts, du travail sur soi trop lourd au quotidien.

J'ai toujours été borderline, ma dépression n'a fait que s'ajouter à ce trouble. Des changements s'effectuent, je le vois mais tant de travail, tant de temps pour une evolution si lente et si fragile, pas proportionelle.

Je suis fragile, au fur et à mesure des années, je me suis protegée comme j'ai pu, ça a façonné une personnalié inverse : forte en apparence, encaissant les coups, vivant de façon légère. J'ai honte, j'ai peur qu'on me voit tel que je suis réellement : fragile et sensible à l'excès. Je peux me contenir, être heureuse mais la moindre tâche à l'horizon prend alors tout le paysage. Je trouve la force de traverser l'obsacle, d'optimiser mais combien de temps vais-je y arriver ? Toute situation peut me rendre incontrolable tellement mes émotions m'envahissent et sont obsessionnelles.

On ne peut pas voir mon trouble, il est psychologique et je ne veux pas qu'on m'associe à lui. Je reste normale, je ne suis pas folle. Je ne veux pas de traitement de faveur ou avoir un autre statut quelquonque.

J'espere trouver la force de m'élever malgré ça et devenir celle que je veux être, faire de ma vie et de moi quelque chose de respectable.

J'espere pouvoir répondre un jour à quelqu'un "je ne pense à rien " en le pensant vraiment, en étant pas enchainer à moi même. Je veux me libérer de moi même. Le temps me le dire... je veux y croire !

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